Les revoilà sur la route. Dans tous les sens du terme. Les Citrus ont repris la leur. Et les revoilà aussi sous la pluie... De quoi rappeler des souvenirs, du temps où cette petite troupe, ce semblant de famille avait tout juste quitté le Relais, aux prémices d'un renouveau, arpentant le Nord sous la pluie pour trouver l'abri d'une maison abandonnée. Avant que la Déchekption ne frappe une fois de plus... Et pourtant, ce moment reste dans dans la caboche du frisé. Une énergie, un abri, un regard vers le lointain et l'inconnu. Un Tout perdu, depuis.
Il est là, sous un bout de toile tirée au-dessus de sa tête, guitare en main... Jouant. Et cogitant aussi, ce qui n'est finalement pas si rare quand on commence à le connaître un peu. Son regard se porte vers le Nord, le fief des Zeks Déchus... Seuls à vouloir y vivre, du coup. Bravo. Puis surtout, à l'horizon, ce foutu pont. Plus jamais ça. Alors son regard va vers l'Est... Il se souvient. Des montagnes, d'autres montagnes, encore des montagnes, toujours des montagnes. Et ce fameux Sac, dans lequel il ne voudrait pas voir les siens finir. Alors, les yeux noirs vont vers l'Ouest. Ils n'y ont jamais foutu les pieds... Il y a quoi, là-bas ? L'Enclave. La fameuse Enclave. L'ennemi juré !! Du moins, selon ceux qui n'espéraient que ça : avoir des ennemis jurés. Au final, pour ce que Kafka en sait, cette Enclave est loin, très loin, d'avoir fait autant de mal que tous ceux qui voulaient la combattre. Et au-delà de l'Enclave, hum ? Il y a quoi à l'Ouest ? Alors pourquoi pas...
Il jette un coup d'oeil à ses compagnons, plus ou moins proches, à l'abri ou non. En particulier le petit couple... et leurs foutus "bébés". Plus particulièrement encore, il fixe Danuta. Kafka est bien plus démonstratif dans ses colères que dans ses douceurs, c'est certain, pourtant ça l'empêche pas d'en ressentir. De la tendresse. Voire de la compassion, dans ses bons jours. Elle a dégusté, Blondie. Vraiment dégusté. Et il risque pas de l'admettre, mais les mots de la blonde, alors que les Citrus se joignaient à leur feu, ne lui ont pas échappé. Un abri... Elle a besoin d'un abri. Un cocon, d'où elle ressortira peut-être à nouveau avec des ailes. Et un tutu, qui sait ? Il soupire, ses pensées allant au rythme de ses doigts sur les cordes de nylons... se disant parfois que quitte à poser les doigts sur du nylon, il préfèrerait nettement des bas plutôt que des cordes... Allez, c'est décidé. Laissant sa gratte sous la toile, il se lève, un temps immobile sous la pluie, mains sur les hanches, tourné vers le futur...
- L'ouest.
Il a parlé assez fort pour capter l'attention des plus proches. Du moins, assez pour qu'ils l'entendent.
- On tourne en rond d'puis trop longtemps, putain d'merde... Cette saloperie de désert n'a rien à offrir. A part nous-mêmes ! On a besoin de s'poser. Construire. Croyez pas ? Un p'tit "chez nous" ! On y s'rait pas moins libre qu'ici et on aurait p't-être l'cul au sec !
Il pointe l'Ouest du doigt.
- On est jamais allé voir par là-bas, pas vrai ? On pourrait y trouver notre bonheur, qui sait ? Ça vous dirait pas, à vous, du bonheur ? On pourrait aller mater, voir si on s'y trouve un p'tit coin d'paradis ! L'paradis qu'on voudra bien y trouver. Alors... Partant ?
Son regard, à présent, se tourne vers ses compagnons, un à un.
Il est là, sous un bout de toile tirée au-dessus de sa tête, guitare en main... Jouant. Et cogitant aussi, ce qui n'est finalement pas si rare quand on commence à le connaître un peu. Son regard se porte vers le Nord, le fief des Zeks Déchus... Seuls à vouloir y vivre, du coup. Bravo. Puis surtout, à l'horizon, ce foutu pont. Plus jamais ça. Alors son regard va vers l'Est... Il se souvient. Des montagnes, d'autres montagnes, encore des montagnes, toujours des montagnes. Et ce fameux Sac, dans lequel il ne voudrait pas voir les siens finir. Alors, les yeux noirs vont vers l'Ouest. Ils n'y ont jamais foutu les pieds... Il y a quoi, là-bas ? L'Enclave. La fameuse Enclave. L'ennemi juré !! Du moins, selon ceux qui n'espéraient que ça : avoir des ennemis jurés. Au final, pour ce que Kafka en sait, cette Enclave est loin, très loin, d'avoir fait autant de mal que tous ceux qui voulaient la combattre. Et au-delà de l'Enclave, hum ? Il y a quoi à l'Ouest ? Alors pourquoi pas...
Il jette un coup d'oeil à ses compagnons, plus ou moins proches, à l'abri ou non. En particulier le petit couple... et leurs foutus "bébés". Plus particulièrement encore, il fixe Danuta. Kafka est bien plus démonstratif dans ses colères que dans ses douceurs, c'est certain, pourtant ça l'empêche pas d'en ressentir. De la tendresse. Voire de la compassion, dans ses bons jours. Elle a dégusté, Blondie. Vraiment dégusté. Et il risque pas de l'admettre, mais les mots de la blonde, alors que les Citrus se joignaient à leur feu, ne lui ont pas échappé. Un abri... Elle a besoin d'un abri. Un cocon, d'où elle ressortira peut-être à nouveau avec des ailes. Et un tutu, qui sait ? Il soupire, ses pensées allant au rythme de ses doigts sur les cordes de nylons... se disant parfois que quitte à poser les doigts sur du nylon, il préfèrerait nettement des bas plutôt que des cordes... Allez, c'est décidé. Laissant sa gratte sous la toile, il se lève, un temps immobile sous la pluie, mains sur les hanches, tourné vers le futur...
- L'ouest.
Il a parlé assez fort pour capter l'attention des plus proches. Du moins, assez pour qu'ils l'entendent.
- On tourne en rond d'puis trop longtemps, putain d'merde... Cette saloperie de désert n'a rien à offrir. A part nous-mêmes ! On a besoin de s'poser. Construire. Croyez pas ? Un p'tit "chez nous" ! On y s'rait pas moins libre qu'ici et on aurait p't-être l'cul au sec !
Il pointe l'Ouest du doigt.
- On est jamais allé voir par là-bas, pas vrai ? On pourrait y trouver notre bonheur, qui sait ? Ça vous dirait pas, à vous, du bonheur ? On pourrait aller mater, voir si on s'y trouve un p'tit coin d'paradis ! L'paradis qu'on voudra bien y trouver. Alors... Partant ?
Son regard, à présent, se tourne vers ses compagnons, un à un.