Après le massacre - Brutal

Putain, elle en revenait pas. Ils étaient tous allongés par terre, gisant dans leur propre sang. Elle s'était absenté que quelques heures pour chercher quelque rare plantes qui poussent encore par cette saison et uniquement dans le marais.

Rien, elle n'avait rien vu venir. Elle avait bien entendu deux ou trois claquements secs qu'elle avait apparentés à du matériel de la gare ou des planches que ses amis étaient en train de trimballer ou faire je ne sais quoi.

Mais non en fait, c'était le bruit de fusil qui trouaient ses amis. Ces putains de brutes avaient massacré tout le monde. Même Tessa ! Elle était enceinte merde ! Arrivé dans la gare, occupé par ce nouveau monde, elle tomba genoux à terre, le regard partagé entre les corps sans vie et les meurtriers.

Putain ! Bande de fils de putes vous êtes qui ?! Pourquoi vous êtes tous pareils à buter tout le monde sans raison ?!

Elle éclate en sanglot, désespéré. Elle ne compte plus le nombre de proches qu'elle à perdu. L'histoire se répète encore. L'inlassable dessein contemporain : se trucider.

message de Eiko (07/10 12:56)

La rousse qui avait participé à tout ça -parce que oui, elle y avait participé, même si d'autres pourraient dire le contraire- arriva près de la jeune femme qui pleurait sans retenue, toujours son double canon sur l'épaule. Sans doute une boule au creux du ventre ou de la gorge. Elle la comprenait, vraiment. Mais cherchait aussi à savoir si sa réaction était sincère, ou non.

Ils passaient pour les salauds, comme d'habitude.
C'est vrai qu'ils y avaient été fort, c'est clair. Surtout Kira, une vraie machine de guerre quand elle picole, celle la. Après de là à dire qu'ils s'y étaient mit sans raison, faut pas pousser mémé non plus !
Et en parlant de mémé...

Qui on est ?
Les quatre doigts. Les Zeks. La Main.
T'étais pas au courant qu'on est dans le sud, ici ? Et que les vieux sont contre nous ? Le nord ? Non ?

Un ricanement, plus un soupir de dépit au final quand elle secoue la tête.

Merde, vous vous croyez vraiment au paradis, ici.
Putain... On avait prévenu Kafka tu vois, mais il en a fait qu'à sa tête...

Après pour ce qui est de Jansen, elle a ses raisons bien à elle.

Elle oserait presque poser sa main sur son épaule mais garde finalement ses distances.

Je suis désolée pour les tiens... Vraiment.

Un pas en arrière, elle positionne le canon dans sa direction.

Bon, maintenant j'ai besoin de ton truc en poudre là, tu me le files ou on te trucide aussi ?

message de Jansen Doris (07/10 13:05)
Une métisse s'approcha de la femme en pleurs, couverte de sang, des mains tranchées pendant à son sac.

Moi, je suis Jansen Doris, la meneuse des Zeks. Tes petits copains me connaissaient très bien, puisque ce sont des anciens de chez nous. Danuta, Akio, même Kafka je le connaissais d'avant tout ce bordel. Mais tu vois, ils ont oublié que j'étais pas du genre à rigoler avec les trahisons, et qu'abriter des ennemis c'était vraiment une idée à la con.

Ca te va comme présentation ?

Et les autres avec moi, c'est la Main, les gars du Sac. Y'a Alex Law et sa nana, Eiko. Eiko elle pourrait te dire que je rigole pas avec ceux qui trainent avec nos ennemis, j'ai buté sa soeur et son beau-frère à cause de ça. Je pense même que Kafka était au courant, alors chiale pas, ils sont morts pour leur connerie.

Non. Mah elle ne savais pas grand chose du monde. Son existence s'était cantonné à sa tribu dans les montagnes, sa captivité et ces dernières années, à des rencontres qui ce sont toute soldées de la même manière: Des types, armés jusqu'aux dents débarquaient de quelque part. Loin, sûrement puisqu'ils n'étaient jamais venu ici. Et ces types, ils butaient tout le monde.

Son regard transperce la rousse qui à pris la parole et position devant elle. Elle s'en prend aussi à la brune.

Le sud, le nord ? Tu sais sûrement mieux de quoi tu parle que ce que je peux en savoir, toi qui viens de je ne sais où ! En tout cas, moi je ne t'es jamais vu dans le sud alors que moi j'y vis. Et j'y bute personne !

J'en ai plus qu'assez des types comme vous qui venez faire vos loi chez nous. Comme si le sud, ou je ne sais quoi, c'était chez vous ! Ca vous à traversé l'esprit de venir causer avant de tirer partout ?! Si vous aviez des comptes à régler, fallait venir les régler avec ceux que ça concerne !

Elle regarde Tessa, recroquevillé sur le sol. Ses mains son posés sur son ventre. Son petit ventre rond. Si ça ce trouve, la petite chose dans son ventre n'es pas encore morte et elle agonise doucement. De moins en moins d'oxygène traverse son corps et son cerveau se meurt doucement ...

Elle jette son pistolet à poudre sur le sol. Qu'elle le récupère son flingue. Elle pourra en tuer d'autre des femme enceinte si ça lui chante.

Elle fini par se lever.

Et moi alors, vous allez me passer dessus ? Vous allez m'enchainer ?!

Ses années de captivités lui reviennent. Putain, des années à être malmené. Violé. Trainé. Ses traumatismes lui reviennent à la figure. Elle voie rouge. Putain, c'est tous des brutes de merde là dehors !

Je prefère crever bordel ! Je prefère crever que d'être enchaîné à nouveau !

message de Eiko (07/10 19:01)
Elle se marre presque.

Rien à foutre que t'y butes personne !
Ça reste ton choix, tu sais.

Un coup d'oeil à Jansen qui semble être beaucoup moins aimable qu'elle. Un petit sourire en coin de le savoir d'ailleurs. Plus encore quand le flingue se retrouve à manger la poussière, lui aussi.

Tu sais, causer c'est bien mais ça a ses limites... Et comme je te l'ai dit, on l'a fait. Et comme je viens de te le dire, ça a ses limites...
Mais à trop se foutre de notre gueule voilà que ça donne.

Elle secoue la tête en ramassant le pistolet à poudre, le regarde en levant un sourcil tout en le manipulant à moitié.

Sérieux, t'as pas mieux ?
Tu m'étonnes que tu préfères crever...

Un rire à la con alors qu'elle s'éloigne de la jeune femme, secouant là encore la tête, visiblement pensive.

Moi je suis pas trop pour la tuerie et les tortures… Vraiment pas.

Elle s’éloigne vraiment.