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Va cuité ailleurs ! (lune 40-41)

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Kafka

Kafka

Les revoilà sur la route. Dans tous les sens du terme. Les Citrus ont repris la leur. Et les revoilà aussi sous la pluie... De quoi rappeler des souvenirs, du temps où cette petite troupe, ce semblant de famille avait tout juste quitté le Relais, aux prémices d'un renouveau, arpentant le Nord sous la pluie pour trouver l'abri d'une maison abandonnée. Avant que la Déchekption ne frappe une fois de plus... Et pourtant, ce moment reste dans dans la caboche du frisé. Une énergie, un abri, un regard vers le lointain et l'inconnu. Un Tout perdu, depuis.

Il est là, sous un bout de toile tirée au-dessus de sa tête, guitare en main... Jouant. Et cogitant aussi, ce qui n'est finalement pas si rare quand on commence à le connaître un peu. Son regard se porte vers le Nord, le fief des Zeks Déchus... Seuls à vouloir y vivre, du coup. Bravo. Puis surtout, à l'horizon, ce foutu pont. Plus jamais ça. Alors son regard va vers l'Est... Il se souvient. Des montagnes, d'autres montagnes, encore des montagnes, toujours des montagnes. Et ce fameux Sac, dans lequel il ne voudrait pas voir les siens finir. Alors, les yeux noirs vont vers l'Ouest. Ils n'y ont jamais foutu les pieds... Il y a quoi, là-bas ? L'Enclave. La fameuse Enclave. L'ennemi juré !! Du moins, selon ceux qui n'espéraient que ça : avoir des ennemis jurés. Au final, pour ce que Kafka en sait, cette Enclave est loin, très loin, d'avoir fait autant de mal que tous ceux qui voulaient la combattre. Et au-delà de l'Enclave, hum ? Il y a quoi à l'Ouest ? Alors pourquoi pas...

Il jette un coup d'oeil à ses compagnons, plus ou moins proches, à l'abri ou non. En particulier le petit couple... et leurs foutus "bébés". Plus particulièrement encore, il fixe Danuta. Kafka est bien plus démonstratif dans ses colères que dans ses douceurs, c'est certain, pourtant ça l'empêche pas d'en ressentir. De la tendresse. Voire de la compassion, dans ses bons jours. Elle a dégusté, Blondie. Vraiment dégusté. Et il risque pas de l'admettre, mais les mots de la blonde, alors que les Citrus se joignaient à leur feu, ne lui ont pas échappé. Un abri... Elle a besoin d'un abri. Un cocon, d'où elle ressortira peut-être à nouveau avec des ailes. Et un tutu, qui sait ? Il soupire, ses pensées allant au rythme de ses doigts sur les cordes de nylons... se disant parfois que quitte à poser les doigts sur du nylon, il préfèrerait nettement des bas plutôt que des cordes... Allez, c'est décidé. Laissant sa gratte sous la toile, il se lève, un temps immobile sous la pluie, mains sur les hanches, tourné vers le futur...


- L'ouest.

Il a parlé assez fort pour capter l'attention des plus proches. Du moins, assez pour qu'ils l'entendent.

- On tourne en rond d'puis trop longtemps, putain d'merde... Cette saloperie de désert n'a rien à offrir. A part nous-mêmes ! On a besoin de s'poser. Construire. Croyez pas ? Un p'tit "chez nous" ! On y s'rait pas moins libre qu'ici et on aurait p't-être l'cul au sec !

Il pointe l'Ouest du doigt.


- On est jamais allé voir par là-bas, pas vrai ? On pourrait y trouver notre bonheur, qui sait ? Ça vous dirait pas, à vous, du bonheur ? On pourrait aller mater, voir si on s'y trouve un p'tit coin d'paradis ! L'paradis qu'on voudra bien y trouver. Alors... Partant ?

Son regard, à présent, se tourne vers ses compagnons, un à un.

Danuta

Danuta
Admin

Danuta avait finalement bien aimé la convivialité simple des Citrus. Ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Elle se ramollissait, c'est sur, et c'était la faute aux jumeaux ! Mais bon, qu'y pouvait-elle ? Elle était prise au piège de ces bouilles aux joues rondes.
Elle avait enfilé une parka longue, qui donne une silhouette de Bibendum fushia. Elle cachait Sonic dessous, bien au chaud tout contre elle.

"Oui, d'accord. Faut qu'on se trouve un endroit. Il fait vraiment de plus en plus froid... Un endroit où on pourra être au chaud. Un endroit propre. Sans rat, sans scorpion. Où je peux leur laver leur couches dans de l'eau sans merde de chat... Je vous suis. Au pire, je vous dis si je le sens pas."

Et pour les plus observateurs, il paraissait évident qu'elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme. Encore pâle, elle se plaignait souvent de son ventre, et depuis ce matin, elle avait des nausées. Comme elle n'allaitait pas pour de vrai, l'effet contraceptif était nul. Et la possibilité qu'elle soit enceinte à nouveau était fort.

"Et puis, faut qu'on produise notre série Necflix."

https://exodus-nec.forumactif.com

Providence Schmitt

Providence Schmitt

Providence n'avait pas trop aimé, elle. La rencontre avec les citrons.
Bon, les mauvaises langues -en particulier incontinentes, sans viser personne- diraient qu'elle n'aimait de toute façon pas grand chose. Et pas grand monde. Mais quand même, il avait été manifeste au fil des lunes passées ensemble, et en particulier depuis l'"accouchement", qu'elle était capable de sentiments. Peut-être pas d'amitié ou d'amour, mais quelque chose tenant en tout cas de l'esprit de meute et de la protection de ceux qu'elle estimait comme plus faibles.

En l'occurrence, la plus faible en question était un petit ange blond aux ailes de fée brûlées par la folie. Peut-être était-elle la plus à même de comprendre ce déni de mort de Danuta. Ou du moins... Sans doute était-elle la plus habituée aux esprits vrillés et aux réalités déformées.
Quoi qu'il en soit, elle avait pris la petite maman sous son aile. Souvent elle lui donnait une part de repas plus grosse qu'aux autres. Elle s'occupait des poupons pour lui laisser autant de repos que possible. Elle portait un peu de ses affaires en plus des siennes lorsqu'ils étaient en déplacement. Mais malgré tout ça, l'infirmière semblait dépérir, et l'albinos en rejetait en bonne partie la faute sur le silencieux père des jumeaux sans PBA.

Mais donc. Elle n'avait pas tellement aimé leur entrevue-citronnade. Ne parlons même pas de la russe qui se servait dans les plats sans demander la permission ! Ni de l'ours qui rôdait avec eux. Et puis leur nombre. Et puis le scientifique.
Et puis... Bref.
Elle était même étrangement silencieuse, depuis leur rencontre. Ou en tout cas ne parlait-elle plus au reste du groupe, puisqu'au contraire, elle passait son temps à parler seule. On allait de l'engueulade aux messes basses, le tout généralement inaudible pour le reste de la troupe.
D'ailleurs elle en était là, quand Kafka cessa de les bercer à grands coups de cordes vibrantes pour partager une idée avec eux. Et franchement. C'était pas la plus conne qu'il ait eu, très entre nous.

Blanchette juchée sur une carcasse de cabine téléphonique allongée et aux fenêtres explosées, trempée jusqu'à l'os, coupa court à sa discussion en cours pour poser ses iris de rubis sur le frisé, laissant Blondie s'exprimer en retour.
C'était tentant. C'est vrai. Pourquoi pas un chez-eux, plutôt que ce désert dans lequel ils prenaient racine et dépérissaient ? Et puis elle n'avait jamais eu de chez-elle. Ou alors, pas depuis une éternité.

- Ok pour moi. Du sec, pourquoi pas. Du solide.
je pourrai aider à trouver du matos. C'est mon truc après tout.
C'est ok.


Bref et sans chichi, encore cette fois. Sans doute étaient-ils d'ailleurs soulagés, finalement, de ne plus entendre ses blablas réguliers.

Tobias Gottshalk

Tobias Gottshalk

*Tronche en biais qui se décide à être positive. L'éclair aurait décidé d'illuminer le petit groupe par sa présence, napalmisant d'électricité dynamique tout ce qu'elle pouvait trouver de debout sur ses deux pieds, que cela n'aurait pas eu plus d'effet. Pour le coup, le polonais manqua de tomber de la chaise qu'il n'avait pas sous son auguste fessier. Depuis quand cela n'était-il pas arrivé... Cela valait bien une fouille approfondie dans une mémoire qui lui jouait quelques tours. Sur le pont? Non. Dans la maison? Non. Avec les Zeks? Pas davantage.

Ouais, en fait, il retira rapidement cette pensée de son esprit. Cela n'était jamais arrivé. Pour le coup, cela méritait bien qu'on ouvre une bouteille de champagne. Ah, nos amis de la technique nous font justement signe que nous n'en avons pas. Pour le coup, il se contenta donc de décapsuler sa bouteille en plastique, et de déguster une eau à peine rance. Bein quoi? On fait avec le champagne qu'on a sous la main...

Reposant ce "délicieux" breuvage, il commença à frotter ses mains rêches. Puis porta l'une d'entre elle sur son crâne pour commencer à se frotter le dessus du crâne. Intense réflexion, faut croire, qui nécessitait certainement une stimulation extra-crânienne pour stimuler ce qu'il devait lui rester de cellules grises à peu près en état de fonctionnement.

C'est vrai que la blonde donnait des signes de fatigue physique et surtout mentale. Et que l'asiatique ne faisait pas effet contra-cyclique. Il ne fallait pas aborder la question de l'albinos, dont la goule renfrognée aurait donné envie à n'importe quel policier harassé par une horde de gilets jaunes de se pendre séance tenante. Il fallait croire que sa harangue auprès du petit frisé n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et que celui-ci avait davantage cogité que son air de petite brute ne laissait entendre qu'il en avait les capacités.

Il fallait battre le fer tant qu'il était chaud, et d'un geste brusque, le polonais abattit donc son poing sur la table de pique-nique qu'ils n'avaient pas plus que les chaises précédemment citées :


"- On y va! Cela ne peut pas être pire que les contrées désespérantes que nous avons traversées jusqu'ici! Et après tout, peut-être qu'on y croisera personne de malintentionné! Voire personne du tout, ce qui n'est après tout peut-être pas plus mal! Je suis prêt à ouvrir la route si certains se sentent fatigués par une telle exploration! Nous allons bien trouver un endroit sûr où nous nous sentirons chez nous!

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