Alors chers zamis lecteurs (oui parce qu'hélas encore le masculin l'emporte...)
donc, avant d'entreprendre la suite de nos aventures, resituons en peu les événements et surtout comment ils avaient été perçus par la cubaine.
Lune...bon je ne sais plus, avant la grosse période de chaud...
Il s'était avéré qu'après une partie dejambe en l'air, belote mémorable entre Kafka et Tessa, là où les cartes avaient volé, les atours, atouts étaient tombés, que les valets avaient supplanté les Rois et que les Reines s'étaient vu rebelotées, plusieurs fois d'affilées, qu'au final pensant faire un match nul, le point avait été remporté par Tessa...
Haut la main, elle repartait le ventre plein...
Mais le besoin d'aller le crier sur tous les toits de wagons n'était pas survenu car l'image de la perte et de la fausse joie malgré les efforts d'Akio pour Danuta, ne l'avait pas conduite à le divulguer.
Elle avait même fait promettre à Kafka d'en garder le secret tant que la situation ne serait pas un peu plus...certaine.
Et encore la nuit dernière les douleurs qu'elle avait eu, ne lui présageait rien de bon.
Faut bien avouer que la secousse de la perte du Frisé y était pour quelque chose, c'est pas qu'elle y tenait...mais c'était pas non plus juste un plan cul...ni un Godzilla à sa mémère, mais avec le temps et l'espace et le rapprochement, il était bien devenu un peu plus qu'un triple coup d'une nuit...
Alors le voir empalé, agonissant, mourant, elle n'avait pas pu le supporter.
Heureusement que les autres avaient agi ....peut-être certains plus que d'autres, mais bon, il était "vivant" végétativement vivant...mais était-ce suffisant ?
Oh à ce qu'il parait le Zilla fonctionnait encore...mais ça elle ne s'en était pas rendue personnellement compte.
Et puis il y avait eu quelque chose...quelque chose de bizarre,
d'étrange lorsqu'elle était rentrée dans le wagon de convalescence,
un froid l'avait envahie,
un frisson l'avait parcourue,
comme si du vent était venu la frôler alors que dehors rien ne bougeait.
Elle n'était pas restée longtemps, un coup d'oeil puis elle était ressortie en bousculant Mayanne qui se trouvait derrière elle dans l'encadrement de la porte.
Puis s'en était suivi la disparition de Providence...
putain c'était flippant à souhait, son coin était vide, mais pourtant elle avait une sensation étrange encore,
comme si elle planait au dessus de l'endroit, pire que tout, parfois dans les jumelles,
elle avait l'impression de la voir apparaître entre deux arbres de la forêt,
de revenir vers la gare et de disparaître avant même que Tessa ne puisse comprendre.
Voilà, du mystère désagréable qui rodait jusqu'à l'arrivée du ChikenKill,
pire qu'un Sérial Killer dans le champ de maïs,
lui il s'était attaqué directement à la poule qui mangeait les graines !
Nous aurions pu dire, net, précis, propre sans bavure...mais bon vu le sang versé, fallait pas pousser tout de même.
Mais revenons en à nos moutons, maintenant, qu'il est possible de rentrer dans le vif du sujet...
( non pas de colorectum, voyons ! d'une parce qu'y a des enfants qui lisent, de deux parce que...queue, c'est pas l'endroit !)
****
Pleine Lune, ronde, laiteuse à souhait, du genre à vous tendre les bras, à vous prendre en son sein, à vous cajoler et vous faire oublier tous vos soucis...
Pleine Lune, cercle rond pourvu de glyphes retraçant une incantation, passage de l'unique corbeau du coin, le noir à la plume de geai, au bec crochu et à la teinte doré, l'oeil brillant à la lune luisante...
Pleine lune ce soir, c'était ça le truc, et du haut de son perchoir, la gallinacée de luxe qui n'avait plus de Mac à couver, observer le ciel et les alentours les yeux vissés dans les jumelles.
Des ombres....des lueurs, des bruits....tout vivait la nuit.
Elle avait délaissé ses rangers pour lover ses pieds dans les babouches de Babouche, il n'avait pas eu tort, c'était confortable...était-ce les babouches qui avaient fait de lui l'homme qu'il était ?
Peut-être...
Peut-être.
Là dessus elle posa les jumelles sur le bord de la rembarre et posa son cul au sol,
jambes dans le vide,
elle chopa la gratte qu'il lui avait laissé quelques jours avant l'accident....
à croire qu'il y avait eu une malédiction...une prédiction....quelque chose en Tion qui n'avait rien de Fée...rique.
Elle renifla un grand coup, chassa rapidement les larmes qui lui montaient aux mirettes, non, elle n'allait pasencore chialer !
Puis elle commença à jouer.
Caressant les cordes de la guitare comme il le faisait.
Le son était doux, beau, clair, il s'élevait dans le Mirador,
alors que la nuit était à peine avancée, première berceuse pour le nouveau né point encore arrivé...
Puis elle commença à chanter.
Voix qui à son tour s'éleva, comme si par ce simple fait, elle extériorisait tout le poids des derniers instants vécus.
L'Art thérapie passait par la musique indéniablement.
La cubaine chanta dans un anglais parfait, normal puisqu'il était sa seconde langue, mais elle préférait emmerder l'entourage en continuant de parler cubain !
Elle ferma les paupières et reprit de plus belle :
"Tell me something boy
Aren’t you tired tryin' to fill that void?
Or do you need more?
Ain’t it hard keeping it so hardcore?
I’m falling
In all the good times I find myself longing for change
And in the bad times, I fear myself"
Sa voix couvrait tout autre son.....
donc, avant d'entreprendre la suite de nos aventures, resituons en peu les événements et surtout comment ils avaient été perçus par la cubaine.
Lune...bon je ne sais plus, avant la grosse période de chaud...
Il s'était avéré qu'après une partie de
Haut la main, elle repartait le ventre plein...
Mais le besoin d'aller le crier sur tous les toits de wagons n'était pas survenu car l'image de la perte et de la fausse joie malgré les efforts d'Akio pour Danuta, ne l'avait pas conduite à le divulguer.
Elle avait même fait promettre à Kafka d'en garder le secret tant que la situation ne serait pas un peu plus...certaine.
Et encore la nuit dernière les douleurs qu'elle avait eu, ne lui présageait rien de bon.
Faut bien avouer que la secousse de la perte du Frisé y était pour quelque chose, c'est pas qu'elle y tenait...mais c'était pas non plus juste un plan cul...ni un Godzilla à sa mémère, mais avec le temps et l'espace et le rapprochement, il était bien devenu un peu plus qu'un triple coup d'une nuit...
Alors le voir empalé, agonissant, mourant, elle n'avait pas pu le supporter.
Heureusement que les autres avaient agi ....peut-être certains plus que d'autres, mais bon, il était "vivant" végétativement vivant...mais était-ce suffisant ?
Oh à ce qu'il parait le Zilla fonctionnait encore...mais ça elle ne s'en était pas rendue personnellement compte.
Et puis il y avait eu quelque chose...quelque chose de bizarre,
d'étrange lorsqu'elle était rentrée dans le wagon de convalescence,
un froid l'avait envahie,
un frisson l'avait parcourue,
comme si du vent était venu la frôler alors que dehors rien ne bougeait.
Elle n'était pas restée longtemps, un coup d'oeil puis elle était ressortie en bousculant Mayanne qui se trouvait derrière elle dans l'encadrement de la porte.
Puis s'en était suivi la disparition de Providence...
putain c'était flippant à souhait, son coin était vide, mais pourtant elle avait une sensation étrange encore,
comme si elle planait au dessus de l'endroit, pire que tout, parfois dans les jumelles,
elle avait l'impression de la voir apparaître entre deux arbres de la forêt,
de revenir vers la gare et de disparaître avant même que Tessa ne puisse comprendre.
Voilà, du mystère désagréable qui rodait jusqu'à l'arrivée du ChikenKill,
pire qu'un Sérial Killer dans le champ de maïs,
lui il s'était attaqué directement à la poule qui mangeait les graines !
Nous aurions pu dire, net, précis, propre sans bavure...mais bon vu le sang versé, fallait pas pousser tout de même.
Mais revenons en à nos moutons, maintenant, qu'il est possible de rentrer dans le vif du sujet...
( non pas de colorectum, voyons ! d'une parce qu'y a des enfants qui lisent, de deux parce que...queue, c'est pas l'endroit !)
****
Pleine Lune, ronde, laiteuse à souhait, du genre à vous tendre les bras, à vous prendre en son sein, à vous cajoler et vous faire oublier tous vos soucis...
Pleine Lune, cercle rond pourvu de glyphes retraçant une incantation, passage de l'unique corbeau du coin, le noir à la plume de geai, au bec crochu et à la teinte doré, l'oeil brillant à la lune luisante...
Pleine lune ce soir, c'était ça le truc, et du haut de son perchoir, la gallinacée de luxe qui n'avait plus de Mac à couver, observer le ciel et les alentours les yeux vissés dans les jumelles.
Des ombres....des lueurs, des bruits....tout vivait la nuit.
Elle avait délaissé ses rangers pour lover ses pieds dans les babouches de Babouche, il n'avait pas eu tort, c'était confortable...était-ce les babouches qui avaient fait de lui l'homme qu'il était ?
Peut-être...
Peut-être.
Là dessus elle posa les jumelles sur le bord de la rembarre et posa son cul au sol,
jambes dans le vide,
elle chopa la gratte qu'il lui avait laissé quelques jours avant l'accident....
à croire qu'il y avait eu une malédiction...une prédiction....quelque chose en Tion qui n'avait rien de Fée...rique.
Elle renifla un grand coup, chassa rapidement les larmes qui lui montaient aux mirettes, non, elle n'allait pas
Puis elle commença à jouer.
Caressant les cordes de la guitare comme il le faisait.
Le son était doux, beau, clair, il s'élevait dans le Mirador,
alors que la nuit était à peine avancée, première berceuse pour le nouveau né point encore arrivé...
Puis elle commença à chanter.
Voix qui à son tour s'éleva, comme si par ce simple fait, elle extériorisait tout le poids des derniers instants vécus.
L'Art thérapie passait par la musique indéniablement.
La cubaine chanta dans un anglais parfait, normal puisqu'il était sa seconde langue, mais elle préférait emmerder l'entourage en continuant de parler cubain !
Elle ferma les paupières et reprit de plus belle :
"Tell me something boy
Aren’t you tired tryin' to fill that void?
Or do you need more?
Ain’t it hard keeping it so hardcore?
I’m falling
In all the good times I find myself longing for change
And in the bad times, I fear myself"
Sa voix couvrait tout autre son.....